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L’absurdité des tests de QI, en 7 arguments


Mise à jour 21/10/2020 – Le coup de grâce quant au dernier élément qui semblait tenir debout dans ces tests : les matrices progressives de Raven. En réalité, n’importe quelle matrice se résout avec n’importe quel item pourvu qu’on puisse lui trouver un algorithme permettant de passer de l’un à l’autre. À lire ci-dessous 😉

Mise à jour 18/02/2019 et 9/11/2020 – Pour la controverse quant aux biais culturels des tests, voir notamment la page Wikipedia traitant (de l’absence) des liens entre groupes racisés et intelligence. Notons aussi la méta-analyse évoquée par un commentaire ci-dessous, elle-même contredite par d’autres recherches. Par exemple (mise à jour du 9/11/2020), notons cet extrait des conclusions de Daley et Onwuegbuzie (2019, p.386) citant Fagan et Holland (2002, 2007, 2009) (notre traduction) : « (…) l’intelligence renvoie au traitement de l’information et les différences culturelles dans la fourniture de cette information semblent bien rendre compte des différences dans la mesure du QI observées entre groupes raciaux. Spécifiquement, ce que démontre la recherche de Fagan et Holland, c’est que les différences en termes de connaissances entre les Noirs et les Blancs en ce qui concerne les éléments présents dans les tests d’intelligence s’annulent lorsqu’une opportunité égale en termes d’exposition à cette information peut être mise en place. » Dont acte.


Á une époque où on ne peut ouvrir Youtube sans entendre parler de « douance », de « zèbres », de « gifted », de « surdouance », de « HP » (pas les imprimantes) et autres mots barbares, je m’essaie à ce rapide soliloque pour en finir, une fois pour toutes – en ce qui me concerne – avec cette imposture que sont les tests de QI.

Le Graal pour les thuriféraires de cette imbécillité ? 130 ! Le fameux palier à partir duquel vous ferez partie des « hors normes ». Perso, mon Graal, c’est 42. Mais pour d’autres raisons

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Les enfants de parents purs et intelligents

  1. Les Lapons sont sous-doués

Il y a cette anecdote en anthropologie qui raconte qu’un explorateur canadien observait des ours polaires en Laponie[1]. Les Lapons lui demandèrent alors quelle était la couleur du pelage des ours présents dans son pays. Il leur dit : « À votre avis ? Ce sont des ours polaires ! » Les Lapons expliquèrent alors que sans les avoir vus, ils ne pouvaient répondre.

Est-ce à dire que les Lapons ne sont pas intelligents ? Non. Simplement, la forme syllogistique leur était étrangère : Tous les ours polaires sont blancs / Or, les ours de l’explorateur sont des ours polaires / Donc, les ours de l’explorateur sont blancs. À vrai dire, les Lapons font même plutôt preuve de sagesse : à moins d’avoir vu l’intégralité des ours polaires, il est impossible d’affirmer qu’ils sont tous blancs… On ne peut en effet, en science, affirmer qu’une théorie est vraie. On ne peut que démontrer qu’elle est fausse, comme l’exposait bien Karl Popper avec le principe de falsifiabilité.

Il en va de même pour les tests de QI : la maîtrise du langage, des axiomes, des tenus pour acquis de la culture du test est une condition sine qua non à sa réussite. L’universalité de ces tests est complètement remise en question, ce qui diminue d’autant leur intérêt supposé. Une fois qu’on a dit ça, on se confronte en effet à un autre énorme problème. Où commence et où s’arrête cette culture ? Ne peut-on considérer que ceux qui réussissent le mieux ces tests ne sont pas forcément très intelligents mais correspondent juste parfaitement aux attendus culturels que ces tests sous-tendent ?

  1. C’est une instrumentalisation politique !

Le titre est évidemment un peu provoc’ mais il renvoie à une vérité historique méconnue. Profitant de ce que ces tests sont culturellement marqués alors qu’on les considérait comme universels, ils ont été très pratiques pour « classer » les immigrants d’Europe de l’Est sur le continent de l’oncle Sam, puis pour justifier les coupes dans les dépenses sociales, défavorisant de facto la population noire. Ils servaient ainsi le dessein suprématiste d’une « race blanche » et les délires eugénistes au détriment de tous ceux qui ne partageaient pas la même culture, la même langue et/ou les conditions socio-économiques. Les tests de QI ont donc servi des projets politiques évidents et il n’est pas interdit de penser que, sous des formes peut-être moins explicites, ils continuent de le faire aujourd’hui.

D’une certaine façon, les tests de QI sont, comme le décrivait Althusser pour l’Église et le système scolaire, un « appareil idéologique d’État », c’est-à-dire une institution qui inculque « des façons de voir » et s’assure de la reproduction des classes sociales dans les justes proportions (c’est-à-dire dans les proportions qui maintiennent tel quel le système). Ainsi, les riches occupent leur place de privilégiés non par effraction, mais de façon tout à fait légitime : elle leur est due par leur intelligence…alors que la corrélation « réussite aux tests de QI vs statut socio-économique » incite plutôt à voir le second comme cause de la première (voir les conclusions de Daley et Onwuegbuzie (2019)). C’est notamment ce qu’a pu révéler l’affaire du psychologue Birt en Grande-Bretagne.

Comme me le partageait un copain, directeur d’une salle de sport à Molenbeek : « Dans le Brabant Wallon, dès qu’un enfant bouge un peu, il est HP ! Chez nous à Molenbeek, c’est un hyperactif. Et on le drogue à la rilatine… » Le test de QI sert alors de caution scientifique, venant appuyer par les chiffres non pas une réalité objective, mais une projection bien utile au maintien d’un système de domination.

  1. Parfaitement solubles dans le capitalisme

En se focalisant sur certaines compétences logiques ou matricielles, sous le couperet d’un chronomètre, ils mettent en évidence des valeurs relatives à la performance, à l’optimisation du temps et de ses propres ressources, à l’efficacité, à la mise en concurrence par les chiffres, et à la réflexion intensive dans le strict périmètre de la norme attendue. De ce point de vue, les tests de QI servent parfaitement le capitalisme qui n’invite pas à penser hors de lui-même. Ils poussent à considérer l’Homme comme un être « rationnel », un homo economicus que pourtant la moindre décision émotionnelle suffit à contredire !

Les tests de QI renvoient au mythe de la quantification que l’on observe partout. Qu’importe si l’on fait dire ce qu’on veut aux chiffres, aux data, pourvu qu’on puisse réaliser de jolis graphiques que personne (ou presque) n’interrogera. Si les mots ont un poids et que les photos créent le choc, les chiffres, eux, cumulent ces deux pouvoirs – non contents d’être des symboles, ils deviennent des icônes. Ce qui passe à la trappe, ce faisant, c’est l’inventivité, la pensée hors des cadres, la créativité…

Le test de QI attend littéralement un certain type de réponse. Ce qu’il mesure n’est donc pas une réponse vraie à une question absolue, mais la réponse adéquate par rapport à ce que les autres répondent normalement. En réalité, ils sont tellement déconnectés du monde réel et de ses problèmes que ce que mesure vraiment ces tests de QI…c’est la capacité de quelqu’un à répondre à un test de QI ! Tautologie très éclairante.

  1. L’intelligence ? De la logique seulement.

Peu importe que la pensée humaine soit entièrement organisée autour des métaphores, qu’il soit impossible de réfléchir sans analogies, même au cœur de la physique fondamentale… Théorie des cordes ? Quelles cordes ? Qu’importe tout ça. Pour le test de QI, l’intelligence n’est pas analogique, elle est logique. Tout court. Et si votre logique n’est pas celle attendue par les suites de symboles à compléter, vous n’aurez pas l’occasion de vous exprimer à ce sujet. Or, n’importe quelle matrice se résout avec n’importe quel item pourvu qu’on puisse lui trouver un algorithme permettant de passer de l’un à l’autre, comme le montre magnifiquement Science4all avec la suite 1-2-4-8-16 -? dont il apparaît que le nombre manquant pourrait fort bien être…31!

Autrement dit, les personnes qui initialement conçoivent le test de QI imposent leur logique au test et la prennent pour étalon.

On serait alors tenté d’intégrer d’autres compétences à ces fameux tests, histoire qu’ils ne soient pas le seul reflet de la focale mise sur la logique. Sauf que, ce faisant, on renforce d’autant le gap entre les différentes origines socio-économiques. Ajoutez, par exemple, des questions de vocabulaire et le gamin de Molenbeek qui ne parle même pas français à la maison s’en sortira particulièrement mal. Qu’importe d’ailleurs si lui est déjà bilingue à huit ans…contrairement à son homologue des banlieues bourgeoises.

  1. Suffit de s’entraîner !

Un des axiomes de Mensa, une organisation britannique dont les tentacules s’étendent sur toute la planète et qui organise des petites sauteries au sein de la communauté des QI supérieurs, considère que le QI est quelque chose d’inné. Pourquoi ? Parce que, comme précisé plus haut, il ne faudrait pas mélanger les torchons et les serviettes.

Or, on considère aujourd’hui en psychologie que le QI n’est que le « diagnostic passager de certaines fonctions cérébrales ». Si ce n’est qu’un diagnostic passager, on suppose aisément qu’il peut changer avec le temps. Selon que le cerveau est peu, moyennement ou beaucoup sollicité. Je repense à ces vidéos touchantes où Jacques Duez, prof de morale, interviewait ses élèves de primaire sur des questions philosophiques. Les retrouvant des années plus tard, on mesure combien avec le temps et l’usage, le cerveau pouvait s’être émancipé ou…rabougri.

D’ailleurs, on peut même s’améliorer ! S’entraîner ! Un ami me partageait récemment avoir été stressé à cause de ces fameux tests de matrices dans une procédure de recrutement. Il s’est donc préparé avec l’un de ces livres…qui lui a été tellement utile qu’il a, le jour J, eut le temps de vérifier toutes ses réponses. Deux fois. Ce témoignage n’est d’ailleurs que la confirmation d’études réalisées et dont les résultats vont dans le même sens, montrant que les performances aux matrices de Raven sont significativement améliorées dès la première séance d’entraînement. Si vous êtes amené à devoir passer un test de QI ou répondre à ce genre de matrices, il existe des sites vous donnant les quelques règles fondamentales à connaître pour y arriver. Jamais une caractéristique innée n’aura été si bien supportée par de l’acquis !

Et ce n’est pas tout : les résultats sont influencés par une série de facteurs externes, qui n’ont aucun rapport avec l’intelligence, comme le stress face aux examens, la fatigue, la capacité de concentration, la confiance en soi et l’estime de soi, etc.

  1. Oui, mais ça en aide certains…

Tout d’abord, on a parfaitement le droit de se sentir aidé par des choses irrationnelles. Je n’ai absolument rien contre les religions, l’astrologie, l’ésotérisme et que sais-je encore. Mais il ne faut pas non plus confondre la foi et la connaissance. Et on ne perd rien à « croire » en connaissance de cause !

Du reste, le test de QI peut très bien (enfin, très bien, toute proportion gardée et compte tenu des réserves formulées dans cet article) continuer à être un des outils utiles à des diagnostics, par exemple concernant les déficiences mentales. Ce qui était, d’ailleurs, son but lorsqu’Alfred Binet l’a conçu. Mais nous serons d’accord sur le fait qu’il y a une marge entre considérer le test de QI comme un des outils utiles au psychologue et le considérer comme l’étalon universel et incontesté de classement de l’intelligence au regard d’une population entière.

Enfin, si ça en aide certains, ça en détruit d’autres… Qui ne sera que « hyperactif » aux yeux de ses parents – sans la caution de la « surdouance », qui ne pourra « légitimer » son hypersensibilité, hyperactivité, hyper-ajoutez-n’importe-quoi-derrière avec une intelligence hors norme…

  1. Quelle définition de l’intelligence ?

En réalité, on est bien en peine de définir l’intelligence. Est-ce de la logique ? De la mémoire ? De l’adaptation ? Du raisonnement ? De la connaissance ? La capacité à articuler ces compétences entre elles ? Demandez-vous alors où réside la pertinence dans le fait de mesurer quelque chose qu’on ne connaît pas !

J’irai même plus loin : les tests dits « qualitatifs » sont tout aussi absurdes. Outre l’indigence de certaines de ces rencontres[2] – indigence laborieusement cachée derrière du vocabulaire aussi pompeux que celui de cet article -, ils cachent souvent un bon petit business des familles. Certes, là encore, la liste des critères qui feront de vous un bon HP en puissance n’est pas inutile – il se pourrait même que vous vous y retrouviez ici où là, mais ce genre de liste est, à l’instar de n’importe quel horoscope, bien trop soumis à l’effet barnum pour qu’on puisse y donner du crédit. Est HP, finalement, celui qui se reconnaît HP. Tautologie encore.

Mais du coup, refuser les catégories, n’est-ce pas se voiler la face ? N’est-ce pas nier qu’il existe des gens différents, éventuellement en souffrance ? Soyons clairs : reconnaître la réalité du racisme et la souffrance des minorités subissant les discriminations n’implique pas de reconnaître la légitimité du concept de race d’un point de vue biologique !

Il en va de même pour le QI. S’il est évident qu’il existe des intelligences multiples et complexes, des gens naturellement (très) curieux ou qui développent leur curiosité avec l’âge, des gens qui comprennent plus vite, qui retiennent mieux ou qui apportent des solutions innovantes à des problèmes anciens ; s’il est vrai que certains cumulent des caractéristiques comme celles-là, la réification de ces qualités par un test très contestable en une catégorie chiffrée supposant a priori ses propres frontières pose plus de problèmes qu’elle n’en résout.

On peut refuser cette facilité, le pouvoir trompeusement magique du « mot diagnostic » qui suffirait à tout expliquer ! On peut simplement rendre hommage à la complexité de l’humain et à la singularité des individus. Et si certains, se reconnaissant des caractéristiques communes, ont de quoi partager ensemble, c’est parfait. Mais cela ne devrait pas impliquer des classements qui font advenir le réel plus qu’ils n’en seraient la représentation.


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[1] Bon, je ne suis plus du tout certain de cette anecdote. Prenons-là comme une allégorie et n’en parlons plus !

[2] Pas d’autre choix ici que de me croire sur parole.

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63 réflexions sur “L’absurdité des tests de QI, en 7 arguments

  1. Pépé Elpe dit :

    Il est vrai que le sujet de la « douance » entraîne toutes sortes de délires psychologisants (et souvent lucratifs pour des auteurs prétendant « sauver » les surdoués du malheur que constituerait leur condition). Il est également vrai que le QI, même tel que mesuré par les tests de Wechsler, les plus répandus, est imparfait. En revanche il s’agit d’une évaluation relativement fiable, et également stable dans le temps (contrairement à ce qui est dit dans l’article).
    Bien sûr, il ne faut donc pas faire dire à ces tests ce qu’ils ne prétendent pas dire, mais c’est ce qu’on a de mieux à ce jour pour mesurer l’intelligence, principalement au sens de la logique.

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    • Aphrodite Adonis dit :

      Pure connerie ! Comment peut on ainsi bâcler tant d’années d’études et de réflexion sur un sujet si évident. Bien sûr il y a du vrai dans ces propos mais trop de suspicions qui sont emisent..Mon cher il vous faudra admettre que certaines personnes sont OUI plus intelligentes que d’autres. Qi ou pas. Là n’est pas la question certes, mais ne faites pas de votre façon de percevoir les choses une généralité. Merci.

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  2. Nicolas Guichard dit :

    La douance n’est pas un nombre Monsieur.
    Ni une maladie.
    C’est une urgence à faire, c’est un torrent d’émotions, c’est un déluge de pensées…
    Une fulgurance mesurée scientifiquement.
    Je comprends et rejoins avec sourire ce billet… mais de grâce épargnez ces gens, qui certes semblent se multiplier…Il y a une mode.
    Les vrais HPI n’ont pas besoin de ça.
    Merci

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  3. M dit :

    Ouf, j’ai dû prendre une aspirine pour digérer l’article…
    C’est tellement mélangé que la salade, même avec la sauce, n’a plus de goût et devient indigeste.
    On sent la frustration du type qui a « raté » son WAIS ou qui a trop la trouille pour aller le passer.
    Pourtant les questions sont finalement pas plus élaborées qu’une interro de CM2/6eme… Alors ?
    Bonjour la gueule du challenge culturel quand on te demande de faire des opérations que mon grand père aurait réussies en 30 secondes à l’épreuve du certificat d’étude…. De reconstituer des cubes ou de définir des mots assez simples.
    Pourtant, seulement 2% de la population y parvient…
    Bizarre…. Bizarre…
    Serait-on victime d’un complot ?

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  4. roberto dit :

    Grâce à un test ADN je suis un HP décrété par mon haut score polygénique basé sur les études suivantes. Pourquoi perdre du temps sur un WAIS 4 ?

    Si, si je suis sérieux :

    « Gene discovery and polygenic prediction from a genome-wide association study of educational attainment in 1.1 million individuals. » 2018
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30038396

    « A joint (multi-phenotype) analysis of educational attainment and three related cognitive phenotypes generates polygenic scores that explain 11-13% of the variance in educational attainment and 7-10% of the variance in cognitive performance. This prediction accuracy substantially increases the utility of polygenic scores as tools in research. »

    « A Polygenic Score for Higher Educational Attainment is Associated with Larger Brains » 2018
    https://www.biorxiv.org/content/early/2018/03/23/287490

    « Consistent with previous findings, participants with higher polygenic scores achieved higher scores on cognitive tests, as did participants with larger brains. Participants with higher polygenic scores also had larger brains. »

    « GWAS for executive function and processing speed suggests involvement of the CADM2 gene. » 2015
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25869804

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      • roberto dit :

        Ca fait plus de 2 décénnies que les scientifiques s’efforcent de dénicher des variants génétiques qui influencent l’intelligence.

        Beaucoup de ratés et de tâtonnements qui ont permis d’affiner les modèles au fur et à mesure. Ce laps de temps a permis également de réunir suffisamment d’échantillons afin d’obtenir un pouvoir statistique suffisant pour éviter les faux positifs.

        Fait : L’architecture de l’intelligence est polygénique.
        Des milliers d’allèles qui ont chacun un effet faible mais certains ont un peu plus de poids que d’autres. L’addition de leurs effets chez un individu permet la création d’un score polygénique personnel par rapport à la norme, sous la forme d’une courbe de Gauss.

        La concrétisation arrive en 2013 avec l étude de Ritveld et al. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23722424 mettant en lumière 3 variants qui sont sur-représentés chez les individus qui sont allés loin dans les études et/ou qui ont mieux réussi les tests de performances cognitives. L’effet des variants étaient enfin reproductible dans d’autres cohortes, l’effet allait dans la même direction et chacun des variants équivalait à quelques semaines de scolarisation supplémentaire.

        Puis vint les l’étude d’ Okbay 2016
        Genome-wide association study identifies 74 loci associated with educational attainment.
        https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27225129

        Et très récemment Lee 2018 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30038396 en attendant la prochaine.
        Désormais sont découverts des milliers de gènes qui expliquent 10 % de la variance des performances cognitives et du niveau d’éducation.

        Il faut souligner que ces études ont été réalisé à partir d’échantillons d’européens et que générer un score polygénique à partir de ces données sur un Africain ou un Asiatique serait malhonnête intellectuellement. Mais certains s’y sont attelés dés la sortie de l’étude de Ritveild en 2013 et instrumentalisent ces données pour servir leur point de vue.

        Un score polygénique élevé permettrait à un enfant issu d’un milieu défavorisé de compenser à l’école et de « s’aligner », de tenir la dragée haute face à des enfants issu d’un milieu favorable mais avec un score polygénique moyen.

        Il y a un effet de ces variants sur les capacités d’apprentissages, la vitesse du traitement de l’information, les capacités d’abstractions : une poignée de ces variants qui sont liés à de meilleures performances cognitives augmentent les risques de schizophrénie, de bipolarité et d’autisme. Mais probablement sur-représenté dans certaines formes de ces troubles.

        Polygenic risk scores for schizophrenia and bipolar disorder predict creativity
        https://www.nature.com/articles/nn.4040

        Common risk variants identified in autism spectrum disorder 2017

        Cliquer pour accéder à 224774.full.pdf

        « The excess of alleles associated with higher intelligence and educational attainment was only observed in the higher functioning categories (particularly Asperger’s syndrome and individuals without comorbid ID) – and not in the other/unspecified PDD and ID categories »

        Genome-wide association study results for educational attainment aid in identifying genetic heterogeneity of schizophrenia 2018
        https://www.nature.com/articles/s41467-018-05510-z

        « Our results reveal that current SZ diagnoses aggregate over at least two disease subtypes: one part resembles high intelligence and bipolar disorder (BIP), while the other part is a cognitive disorder that is independent of BIP. »

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    • cyceron dit :

      Moi j’ai trouvé l’article solide, très clair et bien argumenté. Bravo !

      Je crois que s’il déchaîne tant les passions, c’est qu’il remet en cause la construction factice que ce font certaines personnes de leur « génie ». C’est un accroc au chandail patiemment tissé de leur vanité.

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      • Merci 🙂 Un commentaire positif, c’est toujours une petite fête, haha! Cela dit, il ne serait pas autant partagé…s’il n’était pas au moins un peu partagé – simplement, ce sont les avis négatifs qui s’expriment le plus, ce qui est bien normal.

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  5. Geronimo Lapache dit :

    « Mensa, une organisation américaine qui étend ses tentacules jusqu’en Europe »
    J’ai éclaté de rire !
    Mensa a été fondée en Angleterre en 1947 et est présente sur tous les continents.
    Quand il y a une seule erreur dans une démonstration, tout le château de cartes s’écroule…

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  6. Geronimo Lapache dit :

    C’est bien d’avoir rectifié et ça prouve votre honnêteté intellectuelle.
    Juste une autre question : Que voulez-vous dire exactement quand vous parlez des « tentacules » que Mensa étend sur le monde ?
    Evoquez-vous une tentative de prise d’un pouvoir quelconque?
    Je n’ai pas bien compris…

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    • Non pas du tout. Simple analogie, outrancière sans doute comme le veut le style «billet d’humeur», avec les bras de quelque céphalopode. L’idée étant de montrer l’inadéquation entre une société présente partout, alors que le test est, lui, culturellement marqué.

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  7. Bonjour,

    J’ai pu remarquer plusieurs fois que les critiques les plus acerbes du QI sont faites par des gens qui ne l’ont (surtout) pas étudié. Par ailleurs, ce sont toujours des gens très intelligents…

    Il faut bien comprendre que dès que l’on commence cette recherche on se coltine forcément les mises en gardes sur ce que veulent dire ces notions, dont le vocabulaire est si imparfait (« surdoué, test de QI, haut potentiel, etc. »), ainsi que leurs limites (Ca commence déjà avec la définition Binet lui même, l’inventeur). On ne peut pas avancer dans le sujet sans percevoir cela, ni d’ailleurs sans oublier que l’humilité y est de rigueur.

    C’est pour ça que ce genre d’article est usant : il ne comporte pas de critique pertinente ou nouvelle, mais juste l’énonciation de quelques banalités et autres platitudes « renversantes », qui ont pour caractéristique de prendre les autres pour des imbéciles.

    C’est cet état de fait qui conduit à la tonalité souvent épidermiques des commentaires soulevés par de telles « révélations ».

    Et c’est assez vrai, comme le dit ici un commentateur, que ce type de réaction indique sans doute quelque chose de la psychologie de son auteur, une certaine peur de « faillir » au test, qui est une certaine façon de protéger son imagerie intime (« je suis le plus intelligent du monde » un classique chez Hobbes) qui est une des premières chose qui tombe quand on se confronte en connaissance de cause à d’autres surdoués… Essayez, vous verrez, c’est bien plus intéressant comme ça.

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    • Ce qui est (am)usant, c’est cette volonté de projeter sur moi des intentions, un projet, un QI trop ou trop peu, une peur ou que sais-je…et de faire d’un billet d’humeur une position presque politique. On respire 😉 Il y a d’autres billets sur ce blog, à mon avis bien plus essentiels socialement, qui attirent nettement moins l’attention. Et quitte à opérer une critique toujours bienvenue, autant y adjoindre des arguments de fond – comme du reste certains ont pu le faire ici même. C’est toujours plus agréable que de l’ad personam à distance, sans que nous nous connaissions. Quant aux platitudes, vu la quantité de partages et le foin fait autour de l’article, faut croire qu’elles ne sont pas si évidentes pour tout le monde.

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  8. roberto dit :

    Merci pour l’article : je rejoins ton postulat globalement. Aussi, voici mon petit témoignage.
    Cette histoire de surdoué j’ai l’ai subi en sortant avec une 3 ème année en psychologie qui se revendiquait comme tel ainsi que ses propres parents.
    Lorsque j’étais chez eux, on hésitait pas parfois à trouver un moyen de me rappeler au détour d’une action, d’une conversation, surtout la mère, sans emploi et dépressive qui s’ignore. La bibliothèque regorgeait de ces bouquins sur l’hypersensibilité et la douance. Je présume que ses parents l’ont mis sur un piédestal et l’ont élevé avec ce concept depuis l’enfance. Bref cette personne ne supportait pas le non, s’énervait pour des détails futiles, voulait toujours avoir raison et piquait des colères excessives mais on me pria de l’accepter car c’était un caractère de « surdoué ». C’étaient pourtant les travers explicites d’une « enfant roi ». J’ai côtoyé aussi une de ses camarades de classe qui présentait les mêmes symptômes mais elle, se considérait comme « zèbre » et savait soit disant reconnaître les siens .

    C’est du vécu, je serais incapable de l’inventer.

    Je m’alarme que ce genre d’individu puisse faire carrière dans cette profession.

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  9. Tom dit :

    Bonjour, malgré la belle rédaction de l’article, celà retir pas le manque d’instruction pour l’écrire. Beaucoup d’enfant sont dit HP non pas pour leur +130 de QI mais pour leur pensée en arborescence! Ensuite le WISC est un test extrêmement complet permettant de montrer toutes les facettes de l’intelligence (et non pas que la logique comme dit dans l’article) évidement que le test de QI n’est pas adapté à tout le monde car tout le monde n’est pas doté de la même intelligence. Donc merci de bien s’instruire sur un sujet avant de le critiquer. Lorsque vous autez passé le WISC et fais quelques recherches sur les enfants à haut potentiel vous pourrez venir en parler de nouveau.

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    • Evelyne dit :

      Tom, pour ce qui est de s’instruire sur le sujet, vous devriez lire Gauvrit. Ça vous permettrait de lire du scientifique plutôt que des témoignages de psy ou autres paramed ou aidant qui sont biaisé.e.s par leur public (elles ne voient que des HQI avec problèmes).
      De plus, vous verrez en quoi la pensée en arborescence est un mythe comme tant d’autres idées reçues.

      https://www.larecherche.fr/la-légende-noire-des-surdoués

      (Merci Emmanuel Wathelet pour le lien, ça m’a fait plaisir de tomber sur Nicolas Gauvrit en suivant les liens)

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  10. Benoit XVI Sous Pape dit :

    Hé bien moi, je l’aime bien cet article. Et je ne dis pas ça parce que j’ai écrit des choses très proches il y a peu.
    L’idée de mettre l’échelle de Wechsler en perspective semble faire peur… Un peu comme se demander ce qu’il y a au nord du pole nord… Ca donne le vertige…
    L’intelligence est décidément une notion bien subjective. Et elle ne semble pas toujours reliée à l’amour et à la compassion… Qui sont des données impossible à chiffrer… Ca aussi, ça donne le vertige…

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  11. Fred dit :

    Il y a en tous cas plus de logique dans les tests de QI que dans cet article.😊 Beaucoup d’allegations sans arguments convainquants….. pas de preuves scientifiques, pas d’études permettant d’étayer toutes ces affirmations, et enfin beaucoup d’ignorance du sujet.

    « Le test de QI attend littéralement un certain type de réponse. Ce qu’il mesure n’est donc pas une réponse vraie à une question absolue, mais la réponse adéquate par rapport à ce que les autres répondent normalement. »
    Vous l’avez passé ? En plus de réponses « justes » attendues à ces tests et non ces questions (« réponse vrai », n’a pas trop de sens, une réponse est juste ou fausse) le test s’accompagne de l’observation d’un psychologue, qui en plus de controler votre temps de réponse, va observer vos réactions et en faire une analyse.

    J’aurais même envie d’ajouter que l’analyse et son compte rendu sont beaucoup plus importants pour les personnes qui passent ce test, que le résultat numérique obtenu. Le résultat numérique QIT (et non QI) n’est qu’un positionnement statistique de l’individu dans sur une échelle représenatnt la population. Se placer en haut de cette échelle représente obligatoirement un meilleur fonctionnement cognitif, ou un fonctionnement cognitif different permettant d’aller plus vite, car 2 personnes peuvent résoudre le même test à des vitesses différentes.

    Les personnes ayant un QIT supérieur à environ 130 (il va s’en dire qu’il fallait un seuil, mais que cette valeur bénéficie d’une tolérance de plus ou moins quelques points), ne sont pas plus « intelligentes » que les autres ! Elles ont un fonctionnement cognitif différent. Je vous invite à lire les recherches effectuées dans ce domaine et vous comprendrez que vos arguments sont à coté du sujet.

    A lire votre article, on en oublierait presque que lorsque M. Binet invente les premiers tests de psychométrie, ce n’est pas pour identifier les plus « intelligents » mais au contraire les enfants en difficulté…..

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    • Merci pour votre commentaire. Reprenons vos quelques critiques.
      1) L’article est amplement sourcé. Bien entendu, vous pouvez mettre en doute ces sources en y opposant d’autres sources qui vous sembleraient plus crédibles. J’aime apprendre et n’ai aucun souci avec la remise en question. Mais ne restez pas à ce niveau de généralité, cela déforce votre critique.
      2) «Vrai» et «juste» partagent la même définition dans leur usage commun, en ce qu’ils renvoient tous deux à une «conformité d’avec la réalité». Ici, la réalité du test, ses biais culturels et tous les autres aspects que j’ai mis en exergue et que personne ici n’a encore pu réfuter. Autrement dit, une réalité très…relative et non absolue.
      3) Bien entendu, à la stricte «logique» des tests existe une surcouche d’observation par un psychologue! Encore heureux… 🙂 Vous remarquerez toutefois qu’aussi importante soit cette «évaluation», c’est malgré tout le chiffre réifié, malgré sa dimension arbitraire, sa contingence, etc…qu’on retient, notamment pour la statistique (statistique de quoi au fait? De l’intelligence qu’on ne peut définir?!)
      4) «…représente obligatoirement un meilleur fonctionnement cognitif…» Obligatoirement? En vertu de quoi? De quels critères? Le test mesure en effet quelque chose, le paradoxe étant qu’on ne sait pas ce qu’il mesure! Produire une affirmation de façon péremptoire ne la rend pas automatiquement vraie.
      5) Vous disiez «meilleur» à l’instant, je m’y perds du coup! Oui, un fonctionnement cognitif différent…c’est ce que je dis dans l’article en fait 😉 Différent veut donc dire que cela n’a aucun sens de le placer sur une même échelle! C’est l’évidence, non? On ne compare pas des pommes et des poires. Et comme il y a autant d’intelligences que de définitions de cette dernière, il est parfaitement insensé d’en faire des classements, de surcroît chiffrés.
      6) On en oublierait que Binet a conçu ces tests pour les enfants en difficulté?! C’est vous qui oubliez vite, parce que justement je le précise dans l’article.
      Que reste-t-il de ces critiques? Dans sa froide nudité, la substantifique moelle de votre condescendance, dont je me fais ici, taquin, le subtil écho 🙂

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      • Fred dit :

        Vous avez un bon sens de la répartie, mais ça ne suffira pas :

        1 les sources :
        Voici la liste de vos sources dans l’ordre de l’article :
        – un explorateur canadien
        – une vérité historique méconnue (mais que vous connaissez 😉)
        – l’affaire Birt : encore raté, c’est Burt : les accusations concernant la falsification des résultats n’a pas été prouvé. La communauté des psychologues est partagée sur la question…. je vous l’échange contre une vrai source qui démontre l’héréditabilité de l’intelligence : https://www.intelligence-humaine.com/intelligence-est-genetique/
        – directeur d’une salle de sport à Molenbeek : c’est sérieux là ?
        – Mensa : la c’est sûr, vous ne connaissez pas !
        – Jacques Duez : valeur scientifique ?
        –  Binet : enfin une source ! Que je n’ai effectivement pas vu en première lecture de cet article sans aucun fondement.
        Voilà vos sources…. à part votre conviction, vos préjugés, vos croyance et votre pensée erronée, il n’y a rien de fondé ?

        2 le biais culturel
        Voici une publication qui démontre que votre théorie/préjugé est faux :
        Les biais culturels des tests de QI: La nature du problème. Par SERGE LARIVE (Ecole de psychoeducation – Universite de Montreal) et FRANCOYS GAGNE (Departement de psychologie – Universite du Quebec a Montreal)

        Je vous livre la conclusion : « À la suite de I’analyse de I’ensemble des données actuellement disponibles quant aux biais associes à la validité des tests de QI, force est de conclure que I’accusation souvent entendue de la présence de biais cultureIs n’est nullement justifiée. »

        3 définition de l’intelligence :
        Toujours suivant la source précédente :
         » L’intelligence est une aptitude mentale tres generaIe qui implique notamment l’habilete a raisonner, a planifier, a resoudre des problemes, a penser abstraitement, a bien comprendre des idees complexes, a apprendre rapidement et atirer profit de ses experiences. L’intelligence ne se resume pas a l’apprentissage livresque, ni aune aptitude scolaire tres circonscrite, ni aux habiletés specifiquement reliees a la reussite des tests mentaux. Au contraire, elle reflete cette habilete beaucoup plus etendue et profonde acomprendre son environnement, a « saisir un probleme », a «donner un sens » aux choses ou a imaginer des solutions (a des problemes) pratiques. »

        C’est jusqu’à ce jour la meilleur définition que j’ai pu lire de l’intelligence, et la question que je me pose au moment où je vous répond : faut-il l’être (intelligent) pour en comprendre toute sa finesse ? Peut-être.

        4 qu’est-ce que mesure les tests :
        Ils mesurent la définition citée plus haut. Le nier, c’est nier toutes les études scientifiques qui s’y réfèrent ! C’est dire que votre réflexion est meilleur que toutes les recherches effectuées !!! C’est un peu présomptueux.
        Si vous écrivez un tel article, cité au moins une étude scientifique qui le démontre, et npus pourrons éventuellement débattre autour du sujet !
        La recherche sur l’intelligence n’est pas parfaite, et sera toujours améliorée, avec de nouvelles découvertes, et peut être que dans 100 ans de meilleurs tests rendront ceux d’aujourd’hui obsolètes, mais, cela ne démontrera pas qu’ils étaient faux, mais juste moins précis.

        5 il n’y a qu’une intelligence, et elle se démarque à ses 2 extrêmes, en dessous de 70 et au dessus de 130.
        A ces 2 extrêmes, le fonctionnement est différent, et c’est la mesure par les tests qui le démontre, n’inversez pas le raisonnement : votre démonstration n’est qu’un sophisme….

        6 J’ai survolé Binet, et je ne l’ai pas vu….. surement par le manque d’intérêt de votre article…

        Alors pourquoi y passer autant de temps ? Parce qu’il est important à mes yeux de commenter des mensonges, des critiques non justifiées, non démontrées, dans un domaine pourtant bien fourni en études, publications, résultats cliniques, etc….

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  12. Fred dit :

    J’ai oublié : je n’ai fait preuve d’aucune condescendance. Mais c’est effectivement à ce jugement que sont le plus souvent soumis les HP parce que des articles comme le votre véhicule dans l’opinion public une image négative, voir un négationisme envers ce que l’on appelle la surdouance.

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    • Je suis très occupé professionnellement ces jours-ci, mais j’ai commencé à lire avec beaucoup d’intérêt l’article de Larive. Cette lecture mérite non seulement du temps, mais aussi d’aller voir ceux qui s’y opposent (dont ceux qu’il cite). Il y a des affirmations péremptoires qui posent problème, mais il y a aussi – surtout – une série de références et une déconstruction de certains concepts (erreurs égalitariste, culturaliste, standardisation) qui semblent extrêmement pertinents et qui de facto délégitiment ce que j’ai pu écrire dans mon billet (qui n’avait pas vocation à être scientifique, par ailleurs). Merci de ce partage et du temps consacré. J’ajoute que je n’hésiterai pas à mettre à jour mon billet pour rendre compte des éventuels changements de position conséquents à ces futures lectures.

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      • Frederic BATTUT dit :

        Cette remise en question est tout à votre honneur et je suis content que vous preniez ces lectures en compte. Si vous avez des études contradictoires à celles-ci, ce sera avec grand plaisir que je débatterai avec vous.
        Quelque soit votre QI et l’intérêt que vous y portez (au QI), je trouve votre réaction d’une très grande intelligence et très rare de nos jours…
        Il y a effectivement des affirmations péremptoires dans ma réponse, mais autant que dans votre billet. Il faut bien lutter à armes égales 😉

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  14. Geoffrey dit :

    Je pense que vous n’avez pas saisi toute l’utilité d’un bilan psychométrique.

    Il ne sert pas à donner un nombre, justement si tel était sa fonctio. , il serait parfaitement inutile .
    Il sert surtout au praticien d’étudier le comportement de la personne durant le test , comment elle réagit face aux différents subtest et de quelle manière elle résout les problèmes posés .

    Après il est vrai que le résultat peut être biaisé en fonction de l’état de la personne , du milieux culturel qu’elle côtoie, ect…

    Mais il permet de confirmer une hypothèse (où de l’infirmer ).

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    • Merci de votre remarque. Mais je me demande si vous m’avez lu jusqu’au bout :
      « Mais nous serons d’accord sur le fait qu’il y a une marge entre considérer le test de QI comme un des outils utiles au psychologue et le considérer comme l’étalon universel et incontesté de classement de l’intelligence au regard d’une population entière. »

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  15. Chrystelle BARJONNET dit :

    Bonjour, je viens de lire votre article très intéressant. Désoler de détruire certaines certitudes que chacun auront mais les test de QI, ou autres, ne sont aucunement efficaces car ils ne prennent en compte que le coté rationnel, logique, mathématique et une forme de pensée qui n’a rien à voir avec les personnes qui ont se fonctionnement cérébral avec ses connexions neurologique si particulières et voila pourquoi.
    J’ai passé se fameux test à l’âge de 22 ans et j’ai réussi, super me diriez vous. Ce jour la je sortais d’un système scolaire, mes connaissances et mon cerveau bouillonnaient, je n’ivais pas trop de soucis dans ma vie privé, jeune et insouciante.
    A mes 36 ans, je repasse le test et la catastrophe, test raté. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce test ne prend pas en compte le fait que notre cerveau est moins sollicité, celui du travail que nous effectuons au quotidien, il ne prend pas en compte non plus la fatigue d’une maman de 2 enfants, les soucis conjugaux ou bien le manque de temps qui fait que moi soit disant surdoué, je ne peut prendre pour donner une nourriture intellectuel à mon cerveau.
    En conclusion, ces tests sont, pour ma part, inadaptés car ne se focalisant que sur un seul profil du surdoué, n’intègre par tout le reste de la complexité qu’est le HP.

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    • Merci pour votre témoignage qui illustre, une nouvelle fois, l’absurdité d’essentialiser le QI, en ne tenant pas compte, par exemple, des processus d’apprentissage ou, comme vous le dites, des effets contextuels comme une moindre stimulation, des difficultés personnelles, etc.

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  16. Jean-Philippe dit :

    Le réel problème du QI est son appellation. Car le QI mesure uniquement l’aptitude a résoudre des problèmes de logique. Il n’est donc pas représentatif de l’ « Intelligence » qui elle, fait appel à plusieurs aptitudes réunies. Essayer de mesurer l’ « Intelligence » par des petits tests est ridicule. L’exemple du Lapon l’illustre parfaitement.
    Cependant je voudrais nuancer l’article en ce qui concerne les tests de logique. Premièrement, il n’existe qu’une seule logique! Celle qui fait que le chemin le plus court entre deux points est une droite et que 1+1=2. Si on admet pas cette base commune, effectivement aucune mesure n’est possible et on est dans l’artistique. (J’entends d’ici des petits malins parler de géométrie différentielle ou autre, il faut donc également admettre que le test se passe dans un espace Euclidien ) Deuxièmement, non, on ne peut pas s’améliorer à un réel test de logique. Si vous,vous améliorez à un test c’est que celui-ci n’est pas un test de logique mais un test qui mélange logique et connaissance. Les tests de logique comme les matrices progressives de Raven sont des outils très intéressant pour évaluer l’aptitude d’un être vivant a résoudre des problèmes de logique. Pour conclure, la véhémence qui existe dans le débat autour du QI vient de l’amalgame qui est fait entre intelligence logico-mathématique (facile à tester) et intelligence psycho-cognitive (très difficile à tester) et de l’importance que l’on donne aux résultats des tests.

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  18. Mika dit :

    J’ai été testé positif au covid-19, pourtant je ne suis pas malade. J’ai été testé positif au test d’alcoolémie, pourtant je ne me sentais pas ivre pour autant. Je déteste les tests, d’un jour à l’autre ils font de nous quelqu’un d’autre. Je suis intelligent, je le sais un point c’est tout…

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  19. Merci pour ce poste très intéressant, mais plus intéressant encore sont les réactions chargées d’affects.
    De mon côté, je suis très étonné du monde qui m’entoure et de tous ces amis CSP+ dont les enfant stimulés à souhait se retrouvent très rapidement suspectés puis testés.
    J’ai trouvé très éclairant les propos du sociologue Wilfried Lignier dans son livre : « La petite noblesse de l’intelligence. Une sociologie des enfants surdoués » Bourdieusien et cash, vraisemblablement ça ne va pas plaire à tout le monde. On peut retrouver en partie son propos dans les liens suivants :

    une fiche de lecture succincte de son livre :
    https://journals.openedition.org/rfp/3726

    et une interview d’une trentaine de minutes (en 3 parties) où il donne quelques statistiques intéressantes :

    Pour le volet plus philosophique je conseille le livre de Jacques Rancière « Le maître ignorant », livre absolument passionnant dans lequel il explique en quoi selon lui nous naissons égaux en intelligence !

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  20. Nautile dit :

    Bonjour,

    Je suis content de voir cet article, plus proche de la vérité ( de mon point de vue, évidemment ) que tous les bouquins et les articles douteux qu’on trouve sur le sujet du  » haut potentiel « . Je déconseille la passation de ces tests et je ne cache pas le fait que je trouve scandaleux qu’une telle supercherie ait pris une telle ampleur.

    Je vais donc exposer ma critique et narrer mon expérience. ( car j’ai moi-même passé un test de qi, et ce fut une expérience lamentable de par ce que j’ai pu vivre )

    – 1 ère idée reçue, la plus dangereuse et la plus critiquable : Le qi, ça aide des gens en souffrance.

    Je pense personnellement que c’est absolument faux. Cela enferme au contraire dans une case. Qui ne correspond pas franchement à la réalité. L’intérêt de passer le test, souvent inavoué, est de booster la confiance et l’estime de la personne qui passe ce test. La différence existe. Mais le qi ne permet pas de l’objectiver. Dès lors, si un jeune est en souffrance et présente quelques caractéristiques atypiques qui peuvent le faire souffrir, le fameux test peut totalement l’ignorer.

    Dès lors, on recherche de la reconnaissance et on en a pas. De l’aide, et on en a pas si on croit que le haut potentiel est une chimère quand on s’arrête à des critères aussi absurdes que le qi.

    – 2 ème idée reçue, qui peut devenir injuste si elle n’est qu’un mythe : le qi mesure l’intelligence ou une partie de l’intelligence.

    Mesurer l’intelligence ? vraiment ? Eh bien, je vous le dis : pour savoir qui a raison sur un sujet : passez un test de qi et si l’un de vous en a un qi nettement plus élevé, il aura raison !

    J’exagère un peu mais c’est presque ça. Celui qui a un qi élevé a raison. Celui qui a un qi faible a tort, si il a raison, c’est de la chance pour ce dernier mais si le premier à tort, c’est de la malchance.

    Cela paraît puéril comme propos, n’est-ce pas ? Pourtant c’est exactement le genre de raisonnement qu’ont un nombre considérable de personnes.

    Pourtant, si le qi mesurait si bien l’intelligence, on peut déduire qu’ils auraient des croyances identiques, ou au moins, similaires, des raisonnements proches. C’est loin d’être vrai. Vous avez parmi les  » hp « , des catholiques, des athées, des évolutionnistes, des créationnistes, des protestants, des gens de droite ou de gauche, de milieu social  » élevé  » ou défavorisé, surdiplômés, « moyennement » diplômés ou qui ont arrêté prématurément leurs études et sont donc peu diplômés… Et des gens contre le vaccin ou pour le vaccin contre le coronavirus. ( un peu d’actualité )

    C’est ce qui explique le raisonnement  » puéril « , cette pensée réductrice qui ne tient pas la route. Inutile de penser que le qi mesure si bien toute l’intelligence. C’est objectivement faux.

    Certains pensent qu’il en mesure une partie. Admettons. Laquelle ?
    Logique ? Logico-mathématique ? Alors, pourquoi il y a des gens au qi très fort qui ont précisément des difficultés en mathématique ? Lucidité / Conscience / Réalisme ? Alors pourquoi tant de différence dans les croyances ? Si ils étaient suprêmement réalistes comme l’indiquent souvent les médias, pourquoi tant de différence dans leurs croyances ? Elles devraient être très similaires logiquement. D’où les études absurdes du style  » les croyants sont des tatas, c’est prouvé ! « .

    Alors c’est quoi cette partie d’intelligence mesurée ? Logique ? Lucidité ? Rapidité ?

    L’intelligence est probablement multidimensionnelle. Voilà le problème. La résumer à un chiffre dans son entièreté invalide le résultat de bon nombres de personnes et s’avère trompeur.

    3 ème idée reçue : Les HQI ont des caractéristiques très similaires.

    Faux. Ou si il y en a, beaucoup moins que ce que l’on veut faire croire. Il suffit d’en connaître pour le constater. Les études du style  » les gens intelligents sont plus grossiers  » ou  » les gens intelligents sont plus anxieux  » ne sont pas fondées. Je ne suis pas d’accord avec nicolas gauvrit car il considère le qi suffisant pour faire un bilan, mais il a le mérite de souligner que plein de  » surdoués  » ne sont pas testés donc ça représente un biais. Et aussi, il me semble que c’est lui, qui disait qu’il n’y avait pas pour le moment dans la recherche de traits de personnalités qui distingueraient les « surdoués » des « normopensants « . ( quel terme horrible que l’on croise parfois dans l’argot du milieu )

    Conclusion de ma critique : Le qi est surtout un sacré business. Il n’aide pas autant qu’on veut le faire croire. N’a pas la prétention de mesurer toute l’intelligence et si il mesure quelque chose, on ne peut même pas le définir. Je pense que le qi doit surtout être interprété, mais à quoi bon interpréter quelque chose qui se veut objectif ? Ben… ça le rend subjectif et sujet à mésinterprétation. Le qi est presque un outil de propagande, quand on voit les fadaises qu’on peut faire avaler les gens avec cette pseudoscience. Il est aussi propice aux dérives élitistes. Comme on le constate encore aujourd’hui… Je vais donc passer à la suite : mon expérience.

    Voici mon témoignage.

    L’école primaire : résultats excellents, deuxième de la classe durant tout le primaire.
    Sociable. Heureux, épanoui.

    Puis dégringolade.

    Je rentre en secondaires. Premières difficultés : sociales. Je me retrouve seul en récréation. Je tourne en rond. je prends un livre pour faire semblant de lire et éviter de me sentir si mal à l’aise en présence des autres jeunes, si différent, si décalé.

    Mes résultats sont moyens puis, de fil en nylon, décroissent jusqu’à un échec scolaire. Je change plusieurs fois d’écoles. 5 fois en tout. si ( on compte la dernière où je suis allé.. 3 jours ! ). Je suis souvent absent. Même de plus en plus.

    J’ai 16 ans. Un membre du pms ( psychologue scolaire ? je ne sais pas ) me propose d’aller passer un test de qi car je lui rappelle les traits de personnalité des  » surdoués « . Je le passe, en misant mon espoir là-dessus que ma différence soit objectivée et que je reçoive un coup de pouce.

    C’est raté. Mon QIT est dans la moyenne. La personne fait remarquer que j’ai des résultats très hétérogènes ( certains sont très élevés ), d’autres moyens voire médiocres vraisemblablement. Je dis  » vraisemblablement  » car les résultats ne m’ont pas été transmis directement et clairement. A cela, elle tient des propos insultants et tristement banals.  » On est loin de vivre dans un monde angélique « , m’adresse-t-elle avec un ton dédaigneux. Sous-entendu facile : je suis une bonne poire, un gentil idiot.

    Mais le pire, c’est la suite.

    Elle a conseillé à mes parents de faire du chantage : si je ne veux pas retourner à l’école, me dire que je serais forcé à aller en hôpital psy !

    Heureusement cela ne s’est pas produit. Mais on voit bien comment on peut abuser de la confiance avec ce genre de choses.

    J’ai donc erré et encore erré, décroché scolairement parlant, été dans un SAS. ( service d’accrochage scolaire ).

    Puis finalement, aujourd’hui, je suis un vrai marginal, dépressif avec de sérieuses névroses. Je ne dis pas que tout est de la faute à cet épisode, bien entendu. Mais ça m’a enfoncé et certainement été d’aucune utilité. Je me suis même senti indigne de mon sentiment si fort d’être différent. Alors, ça m’énerve d’entendre les propos élogieux sur ce  » formidable outil « . Manque de transparence, je vous dis…

    j’ajouterais pour terminer, qu’en plus, avec cette étiquette, on a difficilement le droit de critiquer sans se faire accuser d’être un jaloux ou malhonnête intellectuellement.

    Je croyais que tous les hp étaient sensibles aux maux et aux injustices du monde. Et ils ne voient pas ça ? Comme c’est étrange de constater un tel décalage entre la réalité et les médias…

    Le qi, un outil dangereux, réducteur, et qui permet surtout d’ignorer la complexité de l’intelligence voire d’une personnalité.

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    • Merci pour votre témoignage et vos réflexions auxquelles je souscris. Vous montrez ici l’autre côté de cette intenable médaille, et c’est de salubrité publique. Je vous souhaite le meilleur dans la suite de votre parcours ; je pense que rien n’est écrit, la marginalité subie n’est pas un destin, la dépression et les névroses se soignent. Bon courage. emmanuel

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  23. MARICAILLE Philippe dit :

    L’anecdote des Lapons dont vous n’étiez pas sûr : je l’avais déjà entendu mais avec des Allemands (de mémoire) au siècle dernier dans la bouche de James R. FLYNN : probablement TED ou une autre vidéo de lui. Si je trouve l’effet FLYNN convainquant et apprécie l’engagement et l’Homme, je diverge sur ces certains points/interprétations, mais qu’importe.

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  24. MARICAILLE Philippe dit :

    Vous concluez sur les « classements » : et en effet, plus largement, je pense que c’est toute la civilisation Occidentale (dont le Capitalisme) qui serait structurée sur un unique schéma rigide de pyramide (que je mets en correspondance avec le pénis, le machisme top-down, le racisme intrinsèque plus ou moins inconscient, hétéronormé etc.) qui transcende tout depuis les sciences et jusqu’aux arts en passant par les sciences molles (dont je prédis qu’avec les IA, Big Datas et Crédit Social, elles devraient atteindre le stade des sciences dures/exacte. Alors seulement on saura ce qu’est l’intelligence, et Coursera (TED) comme d’autres MOOC (TED) incluent l’enregistrement et le traitement des données pour des analyses à long terme…)) à commencer par le principe du général au particulier… Cela viendrait en parti du support papier lui-même qui ne se prêtait pas aux liens hyper-textes et encore moins au manipulation tridimensionnelles et dynamiques… Au contraire, les Orientaux ont préféré prolonger le chemin qu’on connaissait dans l’antiquité comme (entre autre) la théorie des Humeurs : davantage hollistique — pour aller vite — il est circulaire (vagin, féminisme, horizontalité etc.) avec les éléments : bois sort de la terre mais brûle par le feu, qui est éteint par l’eau, etc. J’ai découvert récemment (Thinkerview) que nous avions une traduction mathématique de cela : Le Paradoxe de CONDORCET (https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_Condorcet)… (J’avais développé ma propre théorie en prenant le système solaire comme image forte en ‘remplacement’ (‘complément’ pour être exact car je ne rejette que les excès du modèle hiérarchique de base : son inclination à vouloir toujours tout ranger sur un échelle suivant un axe haut-bas…) car le tout est d’intégrer d’autres dimensions à commencer par le temps (rien n’est immuable : le QI peut en partie évoluer (et aussi avoir des aspects innés — l’un n’empêche pas l’autre), l’adaptabilité d’un groupe ethnique ou d’un animal dépend toujours du milieu, (ou contexte) qui est lui même changeant (//climat…), tant au plan des paramètres physiques que sociaux, technologiques etc. (Les centres de formation : le grief qu’on peut leur adresser est souvent comme pour les vieux militaires qui se préparent à la guerre d’hier, de mouler leurs apprentis sur les schèmes qui ont fait leur succès durant la ou les précédentes générations. (Avec reproduction BOURDIEUsienne, off course!)

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  25. Luc Demers dit :

    Bonjour,
    Votre anecdote concernant la couleur des ours est très confuse, L’explorateur étant
    canadien devait bien savoir que dans son pays les ours peuvent être blancs, bruns
    ou noirs d’autant plus que les lapons n’ont pas demandé: « Quelle est la couleur des
    ours polaires dans ton pays » mais bien: »Quelle est la couleur des ours dans ton pays »
    J’en conclu donc que c’est l’explorateur canadien l’idiot et non les lapons, si c’est bien
    le sens de l’anecdote.Il serais bien de nous expliquer également pourquoi la réponse
    pourrai être 31 à la suite 1,2,4,8,16.

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  26. Jp dit :

    Détail sur ce qu’à écrit l’auteur de l’article : la commune de Molenbeek est dans la région de Bruxelles Capitale et non au Brabant Wallon.
    Petit détail intéressant néanmoins si on admet que l’auteur est censé vérifier le contenu de l’article avant de diffuser. En a-t-il été de même pour d’autres faits mentionnés? Sans doute mais à condition de vérifier le contenu en une double lecture, s’aidant d’autre textes ou d’autre sources cela doit pouvoir s’approcher du bien fondé de ce texte.

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    • Vous avez mal lu. À aucun moment je ne dis que Molenbeek est dans le BW. J’habite Bruxelles, juste à côté de Molenbeek. Je sais très bien que Molenbeek n’est pas dans le Brabant wallon et ce n’est pas ce que dit l’article justement. Le Brabant wallon est la province la plus riche de Belgique, contrairement à Molenbeek qui concentre énormément de précarité. L’idée est donc de mettre la cause « HP » derrière les probs de comportements chez les riches, et la cause TDAH chez les pauvres.

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  27. Bruno dit :

    Bonjour
    J’ai passé un test Wais il y a quelques années car je ressentais un décalage avec mes collègues, la société… Certainement aussi car mes vies personnelle et professionnelle n’étaient pas celles que j’espérais et j’en cherchais une raison…
    Bref comme beaucoup je me suis intéressé à la chose et ai passé le test auprès d’une psychologue… Les 143 m’ouvraient les portes de Mensa… un monde où je trouverais certainement pleins de gens intéressant…
    J’en suis un peu revenu et finalement je crois que les « vrais » gens intelligents ça se voit, on n’a pas besoin de critère « mesurable » .
    En parlant de critère mesurable… j’aimerais que l’on me donne les sources sur l’aspect « loi normale » de l’intelligence selon WAIS, l’incertitude de mesure du QI par le WAIS (taille de l’échantillon, effet de la personne qui fait passer le test, facteurs liés aux conditions du testé, incertitude liée au nombre réduit de questions par catégorie…), celle liée à son’étalonnage « culturel »… Et pourquoi le seuil des 2% serait une discontinuité, qu’il ferait en sorte que le fonctionnement des gens serait différent entre ceux qui sont au dessus et ceux en dessous?

    On remarque déjà très bien les gens très intelligents ou décalés, il suffit d’y faire attention. De faire attention aux gens.

    Il y a trop de business de la part de personnes qui disent finalement ce que les gens veulent entendre… Et puis une fois qu’on en fait partie, on ne va pas se tirer dessus, c’est valorisant… Et on a payé cher pour cela.

    Et je crois effectivement que l’on peut augmenter le résultats obtenu en s’entraînant, en étant dans de bonnes conditions lors du test, en étant d’un milieu plus cultivé, des bonnes études… Bref, un peu comme un examen… Ne faudrait il pas parler du QI comme on parle du Bac ? Comme un examen, on peut rater ou mieux réussir le jour J, s’être entraîné, le correcteur peut aussi influencer le résultats, de part son comportement pendant le test mais aussi la correction…
    Pour qui a fait un peu de métrologie et de mesure physique, les biais de mesure, les variabilités, les interactions entre le mesuré et le mesurant…
    Bref, il me semble qu’il faut relativiser l’aspect « Chiffre » définitif du QI car, s’il se dit basé sur des statistiques pour représenter la population entière, il devrait être associé à un interval de confiance. De plus les variabilités liées au mesurant et au mesuré pendant le test rajoute de l’incertitude sur la valeur intrinsèque du résultat.

    Si l’objectif initial du test Binet était de détecter ceux qui était trop en bas de l’échelle pour être adapté à la société, pour comprendre le minimum de logique, de vocabulaire,… L’utiliser pour l’autre côté de l’échelle est il pertinent ?

    On va nous dire qu’HPI c’est plus que le QI, que c’est la psychologue qui- justement-sait en reconnaître les traits… Bon pourquoi donner des chiffres alors ? Et puis la variabilité entre les psychologues, les « experts » de la chose… on la gère comment ? Parce qu’ils se contredisent aussi… Ou alors inventent leur propre terme… Zèbre, hpi, thpi, tthpi++, surdoué… C’est des fois à qui en fera le plus pour montrer que lui « sait » et donc qu’il faut aller le voir lui ou acheter son livre… Alors c’est sûr, le Wais est un standard ce qui devrait éviter ces variabilités… Bah oui mais personne ne rentre dans un standard… Donc tout ça court à sa perte !
    Après, si ça permet à certains et certaines de gagner de la confiance en eux et de la sérénité, c’est bien.
    Prendre le melon et vouloir catégoriser les gens, surtout pour dire qu’ils n’en sont pas… à quoi bon ? Ceci étant, si ça n’était pas avec le QI ils le feraient sans doute avec autre chose…
    Tout ça reste très humain et fait parler ceux qui y trouvent leur intérêt.

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    • MERCI Bruno pour ce commentaire qui relève à la fois du témoignage personnel, touchant, intéressant, pertinent mais aussi de l’analyse d’une série de biais liés à ces tests et que je ne relève pas dans ce (vieil) article. Merci d’avoir pris le temps de mettre tout ça en mots.

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  28. Bonjour à toutes et à tous.
    Article intéressant et rigolo, pas d’offense, c’est juste ma manière de prendre les choses.
    Avant, on avait les races, maintenant, on a le QI.
    Un exemple simple pour expliquer que le QI est aussi ridicule que les races.
    Nous sommes dirigés majoritairement par des personnes soi-disant intelligentes.
    Ben oui, pour faire l’ENA ou science po, il faut sans doute avoir un gros QI.
    Regardons le résultat :
    6ᵉ extinction de masse et rien n’est fait par ces gros QI pour limiter la casse. Ils font même le contraire.
    Quand on voit cela, on peut se dire que le QI est l’inverse proportionnel à l’intelligence.
    Les tests de QI mesurent l’intelligence théorique d’une personne d’une culture donnée.
    C’est l’application bête et méchante de la première définition dans le Larousse.
    Seulement, la seconde est plus utile :
    Aptitude d’un être humain à s’adapter à une situation, à choisir des moyens d’action en fonction des circonstances.
    Cela, ce n’est surement pas un test de QI qui pourra le montrer.
    Cette intelligence, je pourrais l’appeler de la jugeote.
    Bon, il y a aussi un vrai déficit de culture qui grève la mise en pratique de ce que mesure le QI.
    Moi, quand fort QI me traite d’âne, je dis aussitôt merci, car les ânes sont très intelligents, bien plus que les chevaux par exemple.
    C’est pour cette raison que l’on mettait des bonnets d’ânes à certains élèves.
    On faisait le vœu pieux qu’un peu de l’intelligence de l’âne soit transmise à l’enfant.
    Après, c’est peut-être que je ne comprends pas l’intérêt de catégoriser les personnes.
    Je fais juste un groupe de plus en plus grandissant, à part de toutes les autres personnes sur Terre :
    Ceux qui sont soumis par flemme de réfléchir.

    Bonne journée à toutes et tous.

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  29. Pingback: exploration douance, à quoi ça sert, pour qui, pourquoi ?

  30. Nadine Morano dit :

    Je n’ai pas tout lu, j’ai parcouru, mais c’est génial tout cet étalage de morale (euh pardon, de pensée) rutilante pour mettre à terre cet ignoble idée de vouloir mesurer l’intelligence, et ceux qui ont le malheur d’y apporter du crédit. Vous vous sentez vraiment menacés par cette idée, dites-moi, votre vie doit être bien inconfortable. (enfin, tout est relatif, sachant qu’il n’y a que 0,4% de +140 de QI, et qu’ils ne sont pas particulièrement agressifs, vous pouvez dormir tranquille)

    Un problème que vous ne semblez pas envisager, par contre, est que l’on ne peut comprendre l’intelligence qu’avec le seul outil qu’on ait à disposition à savoir son cerveau – et son intelligence… ben merde alors! Cela voudrait-il dire que quelqu’un de moins intelligent (enfin si c’est dicible) comprendrait l’intelligence différemment de vous, du moins de manière plus limitée, ou même fausse ? Et que quelqu’un de plus intelligent (enfin si c’est possible) comprendrait peut-être l’intelligence… gasp !
    Pauvres de vous.
    Personnellement, je vous laisse à vos babillages, c’est du niveau de ce qui passe habituellement pour de la pensée, c’est ce qu’on entend tous les jours; dans un monde où la moyenne est à 100, c’est effectivement au dessus de la moyenne, je vous rassure. Ne vous inquiétez pas, un QI supérieur entend ça partout depuis qu’il est tout petit, il est habitué, y compris à ce qu’on lui crache sur la gueule sans raison ni sommation. Par contre, la prochaine fois, si ça vous arrive (et que vous le localisez, parce qu’à 1 pour 1000 il faut un petit entraînement pour les repérer) que vous croisez un THQI légitime, ne vous fatiguez pas à engager la conversation sur ce sujet avec lui, taxez lui plutôt une clope et retournez philosopher avec vos amis éditorialistes ou coachs en développement personnel. Vous n’apprendrez rien, vous savez déjà tout.

    Allez, la team intelligence-émotionnelle, avec l’effet idiocraty l’avenir est à vous !

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  31. Nadine Morano dit :

    Et maintenant une vraie réponse :

    (sources: je ne vais pas me fatiguer, il y en a d’autres mais celle là est factuelle, complète et remise à jour, même si elle semble déjà ciblée ici : https://douance.org)

    1. Les Lapons sont sous-doués : faux, ils ne sont pas sous-doués, et si vous vous étiez renseigné vous sauriez que les tests de QI ont pris en compte le problème culturel depuis longtemps. Quand ils proposent des subtests culturels (verbaux) ceux-ci sont adaptés à la population cible.

    2. C’est une instrumentalisation politique ! : hein ? Que le QI ait été instrumentalisé politiquement, pourquoi pas, c’est arrivé à d’autres tests, ce n’est pas une raison pour les disqualifier. Par contre affirmer que le QI est une instrumentation politique ne veut rien dire en soi, et sous entend un genre de complot. Vous pouvez developer ?

    3. Parfaitement solubles dans le capitalisme : Peut-être, et alors ? En quoi ça en fait un test invalide scientifiquement ? Mais c’est encore faux.
    « ce que mesure vraiment ces tests de QI…c’est la capacité de quelqu’un à répondre à un test de QI !« 
    Oh, très fort ! Vu que Binet lui-même aurait déclaré bien avant vous un truc du genre, « l’intelligence, c’est ce que mesurent mes tests ». (c’est historiquement faux mais l’idée est là, et depuis longtemps). C’est le principe même de tout test que de mesurer la capacité de quelqu’un à répondre à ce test.
    (j’avais ajouté « vous êtes con ou quoi ? », mais finalement je l’ai enlevé)
    Ce qui passe à la trappe, ce faisant, c’est l’inventivité, la pensée hors des cadres, la créativité…
    Alors là je ne sais plus quoi dire… vous êtes vraiment complètement hors-sol. Vous avez déjà croisé des vrais HPI ? des gens, allez, qui ont plus de 140 aux tests de QI ? Inventivité ? Pensée hors des cadres ? Créativité ? Evidemment, ce sont des critères qu’évacuent les tests de QI pour ne garder que les calculateurs froids et austères… Mais mon pauvre vous êtes tellement pathétique d’ignorance que je commence à me demander si vous n’êtes pas un fake, juste là pour faire rire le monde (enfin un monde qui se réduirait au 140+, ce qui n’est pas un public suffisant pour monétiser quoi que ce soit, dommage pour vous). Mais, pauvre petite chose dépassée par la complexité du monde, n’importe qui au dessus de 140 de QI est inventif, ET pense hors des cadres, ET est créatif. Les pauvres et uniques calculateurs froids dépassent rarement les 125, et ce sont eux les servants du capitalisme. La plupart des premiers de cordée sont dans les 110-115 de QI. Si vous savez, pourquoi vous mentez ? Pourquoi vous vomissez une bile mal dirigée ? Pourquoi mettre le capitalisme là dedans ? Vous vous tirez quinze balles dans le pied.

    4. L’intelligence ? De la logique seulement. : faux. Les test de QI mesurent le facteur g, ce qu’on nomme l’intelligence générale. GÉNÉRALE.
    « les personnes qui initialement conçoivent le test de QI imposent leur logique au test et la prennent pour étalon » : expliquez-moi la différence entre « leur » logique et « la » logique. Si ces gens sont sérieux « leur » logique est « la » logique.
    Quant à l’exemple de la suite 1-2-4-8-16 -?, si vous aviez passé un vrai test de QI vous sauriez que ce genre de question n’y apparait pas. Dans les pseudo-tests de QI en ligne oui, mais dans les vrais tests non. Renseignez-vous.
    Et pour le retour un peu lourdingue de Molenbeek, voir le point 1

    5. Suffit de s’entraîner ! : faux. Oui, on peut s’améliorer… un peu. Mais toutes les études sur le sujet montrent que l’amélioration va porter sur quelques points (maximum 3 ou 4 si je me souviens bien) pas plus. Sur des tests de recrutement on peut tricher assez facilement, ce ne sont pas des spécialistes des tests, sur des tests de QI on atteint très vite les limites.
    On considère aujourd’hui en psychologie que le QI n’est que le « diagnostic passager de certaines fonctions cérébrales » Je ne sais pas de quelle psychologie vous parlez, ni qui est « On », d’ailleurs votre lien est cassé, et tout ce que j’ai lu dit l’inverse. Le QI peut évidemment changer avec le temps, mais ce n’est pas la norme. La norme c’est un maintien à partir de 6 ans, sauf maladies.

    6. Oui, mais ça en aide certains… : Déjà merci pour les « choses irrationnelles » alors que ce sont des tests contrôlés depuis longtemps par la communauté scientifique (mais vous n’êtes sans doute pas d’accord avec la communauté scientifique, on sent bien que vous êtes au dessus de tout ça). Je lis dans les commentaires deux ou trois témoignages de gens « détruits » par les tests de QI (vraiment désolé pour eux), mais ailleurs j’ai lu plusieurs centaines de témoignages de gens, certains sauvés (vraiment, mais vraiment), sinon au moins très aidés par un test de QI (et évidemment tous des gens hautement irrationnels, parce que c’est vraiment un trait de caractère fréquent chez les hauts QI…).

    7. Quelle définition de l’intelligence ? Ah c’est bien, vous allez enfin pouvoir nous la donner : gros bloubi-boulga… pas vraiment la peine de commenter c’est de la bouillie.
    Est HP, finalement, celui qui se reconnaît HP. Euh, vous avez déjà rencontré un HP testé (adulte) ? Vous lui avez demandé pourquoi il avait passé le test ? Comment il se sentait avant le test ? Vous savez ce que c’est ? Vous savez que la plupart des HP, avant le résultat du test, se pensaient idiots ? Vous êtes au courant ? Vous êtes au courant du stress avant le test ? Vous êtes au courant du doute après le test ? Vous êtes au courant que les HP testés lisent des pages comme cette page de merde (pardon, du radis) parce que tous doutent du résultat ? NON ! Alors taisez-vous !

    Vous n’y connaissez RIEN, vous ne prenez même pas le temps de vous renseignez, vous vous vautrez dans votre petite pensée pseudo-disruptive, oh tellement rebelle, pour déblatérer des trucs du genre : la réification de ces qualités par un test très contestable en une catégorie chiffrée supposant a priori ses propres frontières pose plus de problèmes qu’elle n’en résout. Vous vous relisez des fois ?

    réification en une catégorie chiffrée ? et une catégorie chiffrée (c’est quoi ? c’est bon, je comprends les mots mais en quoi on peut réifier quoi que ce soit en une « catégorie chiffrée » ? C’est quoi une « catégorie chiffrée » ? Où vous avez vu ça dans des tests de QI ? Mais avez vous déjà vu un test de QI ?) qui suppose a priori (en italique, parce que bon) ses propres frontières Mais vous connaissez le sens de ces mots ? vous voyez ce que ça fait quand vous les associez, ou vous êtes juste en train de vous branlez la nouille sur votre blog de merde (pardon, du radis) avec du vocabulaire que vous trouvez sexy ?
    pose plus de problèmes qu’elle n’en résout : quels sont les problèmes ? à qui se posent-ils, à vos 2 ou 3 commentateurs malheureux ? que savez vous des résolutions ? avez-vous au moins été cherché un peu s’il y avait des gens pour qui un test de QI avait résolu des problèmes ?

    Donc vous imaginez tranquillement dans votre petit cerveau frétillant que tous les créateurs de test de QI depuis un siècle sont tous des crétins qui n’ont pas votre savoir, qu’ils sont tous soumis au capitalisme et servent une instrumentalisation politique, qu’évidemment pour eux seule la froide et méchante logique compte parce que c’est comme ça qu’on va choisir les décideurs de demain qui vont dominer le monde ?
    Ouh là là, comme vous pensez hors de la boite, comme vous êtes créatif, comme vous êtes inventif ! Vous n’êtes vraiment pas fait pour les tests de QI vous, alors ! Vous êtes dans votre espace du radis. Mais il ne faudrait pas songer à en sortir, et il ne faudrait pas songer à ratiociner sur des sujets que vous ne connaissez pas.

    Vous et la plupart de vos commentateurs puez la haine et la suffisance, et suintez une morale mauvaise et bizarre que je n’arrive pas encore trop à définir (j’y travaille). En attendant je vous vomis très sincèrement, et j’admets que le passage en bouche n’est pas très agréable, mais c’est bien que vous soyez sortis, et enfin vous ressemblez à quelque chose maintenant.

    Encore merci pour cette magnifique démonstration du fait que vous n’avez pas l’intelligence suffisante, mais la suffisance nécessaire à traiter ce genre de sujet sans en connaître rien; ça n’est malheureusement pas rare, mais à ce niveau c’est presque du jamais vu. Bravo !

    un 145+ anonyme mais radicalisé

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    • Je pense que vos commentaires sont ceux que je préfère de tout mon blog, merci pour ce moment d’enthousiasme franc et sincère! Je note, en particulier, vos conclusions. Je ne crois pas que « 145+ » ait beaucoup de sens mais je vous reconnais avec joie un art pamphlétaire que je ne suis pas loin de jalouser secrètement 🙂 Mention spéciale à la formule : « Vous et la plupart de vos commentateurs puez la haine et la suffisance, et suintez une morale mauvaise et bizarre que je n’arrive pas encore trop à définir (j’y travaille). En attendant je vous vomis très sincèrement, et j’admets que le passage en bouche n’est pas très agréable, mais c’est bien que vous soyez sortis, et enfin vous ressemblez à quelque chose maintenant. » À la fois drôle et magnifiquement contradictoire, dans la mesure où il n’aura échappé à personne – et encore moins à un 145+ – que votre propos prend la forme de ce qu’il vise! Peut-être mon billet vous aura-t-il influencé en ce sens, qui sait! Toutefois, je vous invite à la prudence : comme je le mentionne dans certains commentaires, ce texte relevait du billet d’humeur, pas de la recherche scientifique. Compte tenu du temps passé à rédiger votre réponse, je trouve dommage de n’avoir pas complété vos remarques (dont certaines sont audibles si on les extrait de leur écrin injurieux) par une véritable revue de littérature appuyant vos propos. Comme d’autres critiques ont pu le faire. Merci, en tout cas, de votre participation au débat et n’hésitez pas à commenter d’autres articles (dont certains sont beaucoup plus sérieux), c’est un immense plaisir de vous lire.

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      • Nadine Morano dit :

        Ah ! mon indéniable génie polémiste est enfin reconnu à sa juste valeur !
        Merci pour cette réponse « sport » comme disent les USA-iens (enfin ces gens dont le pays n’a pas de nom, comme disait l’autre), c’est un plaisir d’insulter des gens comme vous 🙂 Et l’insulte, comme vous l’avez remarqué, est une activité que je pratique avec beaucoup de délectation, voir sans réelle mesure. Votre remarque sur l’aspect contradictoire est juste et je le revendique pleinement. À la différence de ce qui suit :
        J’entame depuis peu une campagne (d’où la radicalisation) de réponses plus ou moins haineuses aux commentaires anti-QI des réseaux sociaux. La tâche est immense. Je ne me soucie pas trop de pédagogie, je tente surtout de donner une réplique à la violence, la haine et l’ignorance qui déferlent dès qu’on évoque l’idée de mesurer l’intelligence, ou d’oser indiquer son QI. Il y a une différence entre infliger la violence et réagir violemment à la violence infligée. Je sais très bien que mes outrances desservent complètement mon propos, mais vous semblez avoir aussi compris que je m’en fous. L’essentiel, ici, est de répondre, et éventuellement d’écrire.

        Concernant la revue de littérature, je vais être paresseux mais je pense que tous les points que j’avance quand je dis « faux » sont fondés par au moins une étude censément sérieuse. Le site douance.org, que je crois avoir vu cité par ici, compile efficacement ce type de références.

        Par ailleurs, la prochaine fois que vous prendra l’envie de revenir sur le sujet du QI, je vous engage à publier aussi vos articles sur un forum de HPI, par exemple zebrascrossing.net. Je pense que la discussion sera plus riche et constructive avec ce genre de communauté qu’avec moi seul, et je vous promets que vous risquez d’avoir du répondant.

        Pour le reste, le « 145+ » fait absolument sens. Il me faudrait juste beaucoup trop de temps pour expliquer en quoi, mais aussi bizarre que ça vous paraîtra sans doute, ça définit jusqu’à la manière d’être. Ce n’est ni une coquetterie, ni une vantardise, c’est un état des lieux – très approfondi. Le problème c’est que d’en parler c’est forcément livrer des choses très personnelles, et j’y vais mollo par ici.

        J’ai écrit « on ne peut comprendre l’intelligence qu’avec le seul outil qu’on ait à disposition à savoir son cerveau« , je pense sincèrement que la clef est là.

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